
Le recrutement de votre premier développeur est une étape déterminante dans la vie d’une startup. Que vous soyez fondateur non-tech, ou CTO à la tête d’un projet naissant, ce premier recrutement conditionne la vitesse, la qualité et la scalabilité de votre produit. Mauvais choix = dette technique + pertes de temps (et d’argent). Bon choix = levier d’innovation et accélération.
Dans cet article, découvrez :
- Le profil idéal à cibler
- Comment tester efficacement sans être soi-même un expert en dev
- Et surtout, comment bien l’intégrer dans votre projet pour maximiser l’impact.
🧠 1. Quel profil pour un premier développeur ?
Vous ne cherchez pas simplement « un développeur », mais le profil idéal, capable de s’adapter et de contribuer activement à la réussite d’une startup en phase 0/1, où chaque compétence compte pour poser des bases solides et faire décoller le projet.
✅ Ce que vous devez rechercher :
- Fullstack : capable de gérer à la fois le front et le back (React + Node.js, ou Vue + Laravel…)
- Autonome et débrouillard : vous n’avez pas encore de process, il faut quelqu’un qui sait tout faire un peuProfil recherché pour un premier développeur startup
- Le développeur idéal pour une startup en phase de lancement doit posséder plusieurs qualités clés qui lui permettront de s’adapter à un environnement dynamique et souvent incertain.
- Fullstack polyvalent : Il doit être capable de gérer aussi bien le développement frontend que backend. Par exemple, maîtriser des technologies modernes comme React ou Vue pour le front, ainsi que Node.js ou Laravel pour le backend. Cette polyvalence permet d’assurer une grande autonomie sur la conception et la mise en œuvre du produit.
- Autonome et débrouillard : Dans une startup, les processus ne sont pas encore figés et les ressources limitées. Le développeur doit donc pouvoir prendre des initiatives, résoudre les problèmes par lui-même et gérer plusieurs aspects techniques sans supervision constante.
- Sensible au produit et à la vision business : Il ne suffit pas de coder. Le développeur doit comprendre les objectifs métier de la startup, les besoins des utilisateurs et s’impliquer dans la création de valeur. Cette compréhension lui permettra d’apporter des solutions pertinentes et adaptées.
- A l’aise avec l’incertitude et les itérations rapides : Le développement dans une startup se fait souvent en mode agile, avec des changements fréquents de priorités et des ajustements de la roadmap produit. Le candidat doit apprécier cette flexibilité et être capable d’adapter son travail rapidement.
- Bon communicant : Enfin, la communication est essentielle, notamment dans une petite équipe. Il doit être à l’aise avec les outils collaboratifs modernes comme Slack pour la messagerie instantanée, Notion pour la gestion de documentation, Figma pour le design collaboratif, et Git pour le versioning du code. Une bonne communication facilite la coordination et accélère la prise de décision.
- Sensible au produit : il doit comprendre la logique business, pas seulement coder
- A l’aise avec l’incertitude et les itérations rapides
- Bon communiquant (Slack, Notion, Figma, Git, etc.)
🚫 Ce que vous devez éviter :
- Les profils très spécialisés (ex. uniquement backend pur)
- Les juniors sans encadrement
- Les seniors corporate réfractaires aux environnements agiles ou désorganisés
🛠️ 2. Comment évaluer ses compétences sans être CTO ?
Pas besoin d’être un expert technique pour faire passer un bon test. Voici une approche simple :
📋 Étapes à suivre :
- Challenge réaliste = petit projet MVP Ex : “Crée une mini-app de todo avec création/suppression + sauvegarde en base. Deadline : 48h.”
- Critères d’évaluation simples :
- Clarté et structure du code (clean, commenté, lisible)
- Utilisation d’une stack moderne
- UX de base respectée (responsive, pas de bug visible)
- Qualité de la documentation (README, instructions de setup)
- Faire relire le test par un CTO freelance ou une agence si besoin
💡 Astuce :
Si vous n’avez aucune compétence technique, passez par un prestataire pour cadrer le test et débriefer. Cela coûte peu, et évitera un mauvais recrutement.
🤝 3. Réussir l’intégration : vos premiers 30 jours ensemble
Recruter c’est bien, intégrer c’est mieux. Ce premier développeur va poser les fondations techniques de votre produit.
🔑 Bonnes pratiques d’intégration :
- Onboarding clair : roadmap produit, vision business, outils utilisés
- Priorisation SMART : un Trello ou Notion bien organisé pour suivre l’avancement
- Feedback quotidien ou hebdo : slack + stand-up rapide ou point hebdomadaire
- Impliquez-le dans les choix tech : base de données, hébergeur, stack front-end
- Faites-lui confiance, mais exigez un delivery régulier (commit régulier, démos fréquentes)
💡 Astuce startup :
Utilisez un outil comme Loom pour expliquer les specs ou les user flows, cela évite les malentendus et fait gagner un temps précieux.
🧩 Exemple de fiche de poste simplifiée
Titre : Développeur Fullstack (MVP)
Localisation : Télétravail / Casablanca / hybride
Durée : 3 mois renouvelable – Freelance ou CDD
Objectif : Concevoir et développer le MVP de notre solution [pitch en 1 phrase]
Compétences clés :
- React, Next.js ou Vue
- Node.js / NestJS / Express
- MongoDB ou PostgreSQL
- Git / GitHub
- Expérience en startup ou environnement agile
✅ Conclusion
Recruter son premier développeur, c’est poser la première brique de votre future scalabilité. Prenez le temps de bien cadrer le besoin, ciblez un profil polyvalent, mettez en place un test simple mais parlant, et surtout : intégrez-le dans la vision. C’est un partenaire, pas un exécutant.
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